Le lac

Association de protection du lac Drolet

Liens et documents de consultation :

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Procès verbal AGA 2022 813.03 KB 80 downloads

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Ordre du jour septembre 2023 588.66 KB 88 downloads

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État des résultats et surplus 431.07 KB 82 downloads

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Avis public 2023 351.51 KB 90 downloads

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Revenus/dépenses 2018-2019 430.06 KB 99 downloads

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PV-AGA-2018 631.28 KB 77 downloads

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OJ-AGA-2019 336.89 KB 108 downloads

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Association de protection du lac Drolet

 

Pour rejoindre l’Association :

APDLD@outlook.com

Le myriophylle à épi

Le myriophylle à épi, une plantes exotiques envahissantes, a été répertorié dans 3 lacs de notre région :

  • le lac Mégantic
  • le lac Aylmer
  • le grand lac Saint-François

Si le myriophylle à épi s’installe dans notre lac, il a les propriétés pour envahir la totalité du lac, ce qui aurait des répercutions majeurs sur les activités nautiques et l’économie global de la municipalité.

La municipalité de Lac-Drolet demande donc à tous les utilisateurs d’embarcation, particulièrement si l’embarcation provient d’un lac contaminé, de procéder au lavage de leurs embarcations loin du lac en suivants le protocole suivant :

  1. Inspection visuelle : consiste à faire le tour des équipements reliés à l’embarcation soit la coque du bateau, sa remorque, les équipements de pêche (filet et leurre), le moteur ainsi que tout autre équipement qui entrera en contact avec l’eau. Lors de l’inspection, on recherchera la présence d’organisme animal ou végétal afin de les retirer et d’en disposer dans une poubelle ;
  2. Vidange des réservoirs : consiste à vider et laver tout type de contenant d’eau (ballastes, réservoirs d’eau, viviers, contenant à appâts, turbine d’une motomarine, etc.) ;
  3. Lavage à haute pression : consiste à laver l’embarcation et ses équipements à l’aide d’un jeu d’eau à haute pression dans le but de déloger les organismes dans les racoins difficiles à atteindre comme les roues, l’essieu et le cadre de la remorque.

Pour de plus emble information sur l’identification du myriophylle à épis et les bonnes pratiques à adopter pour éviter sa propagation nous vous invitons à consulter les documents suivants :

Le myriophylle à épi : Guide_Myriophylle_CRE-laurentide

VOTRE COLABORATION EST ESSENTIELLE AFIN QUE LES GÉNÉRATIONS FUTURES PUISSENT PROFITEZ DE NOTRE LAC

Les algues bleu-vert dans nos plans d’eau

Vieilles comme le monde!

Les algues bleu-vert, dont le terme scientifique est cyanobactéries, ne sont pas l’œuvre de l’être humain. C’est plutôt l’inverse qui est vrai : l’être humain existe grâce aux algues bleu-vert! En effet, il y a de cela bien longtemps, les algues bleu-vert ont participé à l’expansion de la vie sur terre en produisant de l’oxygène. Aujourd’hui, elles continuent de peupler les plans naturels d’eaux douces et marines. Elles s’apparentent davantage à des bactéries, mais partagent aussi des caractéristiques communes avec les algues.

La prolifération des algues bleu-vert

Dans certaines conditions, les algues bleu-vert prolifèrent rapidement et forment ce qu’on appelle une fleur d’eau. Voilà un nom bien poétique pour un phénomène plutôt malencontreux! Ne ressemblant en rien à une fleur, elles ont plutôt l’aspect d’un déversement de peinture, d’un potage au brocoli ou d’un mélange de fines particules ou de filaments très courts. Visibles à l’œil nu, elles sont souvent de couleur verte ou bleu-vert, mais tirent parfois sur le rouge. Près du rivage, les fleurs d’eau s’accumulent sous forme d’écume. Il arrive même qu’elles sentent mauvais. Outre leur aspect rébarbatif, les fleurs d’eau ont la caractéristique de pouvoir produire des toxines. L’usage qu’on pourra faire d’un plan d’eau dépendra de l’importance de la contamination par ces toxines.

Les causes

Une prolifération d’algues bleu-vert peut être déclenchée par divers facteurs, comme la température élevée de l’eau, le faible courant ou la stagnation de l’eau. Toutefois, le principal coupable est le phosphore. Au départ, il faut savoir que le phosphore est un élément essentiel à la vie. Il fait partie des éléments de base de notre alimentation comme de celle des animaux, des plantes, des algues et même… des bactéries! Nous l’utilisons pour fertiliser nos pelouses et enrichir nos jardins. Il est employé en agriculture pour stimuler la croissance des végétaux. Le phosphore est naturellement peu abondant dans les eaux de surface. Les activités humaines contribuent toutefois à augmenter sa présence dans les milieux aquatiques. Les surplus de phosphore se retrouvent dans les eaux usées domestiques ou encore, dans les eaux de ruissellement et de drainage qui s’écoulent des zones déboisées, des champs et des terrains riverains enrichis par les engrais, le compost, les fumiers et les lisiers. Finalement, le phosphore aboutit dans les cours d’eau et les lacs. Lorsqu’il s’y trouve en trop grande quantité, il stimule une croissance excessive d’organismes qui y vivent. Certains d’entre eux profiteront de la manne plus que d’autres : c’est le cas de diverses plantes aquatiques et, malheureusement, des algues bleu-vert.

La prévention demeure le meilleur remède

La prévention demeure le meilleur remède

Contrer le phénomène de la prolifération des algues bleu-vert n’est pas facile. La meilleure façon est d’agir directement à la source du problème. On doit avant tout éviter d’envoyer trop de phosphore dans les plans d’eau. Il existe pour cela des moyens simples, à la portée de tous. En voici quelques-uns :

  • Restaurer la végétation des rives, ou éviter de les défricher, car les végétaux en bordure des plans d’eau retiennent les sols qui peuvent être riches en phosphore et utilisent cet élément fertilisant pour leur croissance.
  • Limiter l’emploi d’engrais chimiques, de compost ou de fumier sur la pelouse.
  • Utiliser des savons et des produits nettoyants sans phosphate.

Veiller à la conformité et au bon fonctionnement de son installation septique.

Empêcher les surcharges de phosphore dans le plan d’eau et en amont dans le bassin versant : voilà la meilleure arme contre la prolifération des algues bleu-vert. Cette action préventive exige un effort collectif, tant de la part des citoyens que des acteurs économiques et des autorités municipales et gouvernementales.

Pour plus d’informations, se référer au site du Ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques.

Plan d’action

À la suite de plusieurs épisodes d’éclosion de fleur d’eau dans le lac, la municipalité en collaboration avec l’association de protection du lac Drolet a mis sur pied un plan d’action en 2012 afin de limiter les apports de phosphore dans le lac.

Voici une liste des actions qui ont été posées à ce jour :

  • Effectuer la visite de toutes les bandes riveraines autour du lac et faire respecter la bande de protection de 5 mètres.
  • Créer un aménagement modèle conforme de la bande riveraine au terrain de l’OTJ avec panneaux d’information.
  • Conformer les installations septiques non conformes suite au projet PAPA fait en 2010 par la MRC du Granit.
  • Procéder à l’échantillonnage des tributaires du lac et analyser différents paramètres afin de connaître les sources d’apport de nutriments dans le lac et ainsi établir des zones de priorité d’intervention.
  • Construction d’un marais filtrant à l’exutoire d’un des tributaire du lac ou des apports en nutriments importants ont été analysés.
  • Mise aux normes du barrage du lac et abaissement du niveau d’eau pour limiter l’érosion des berges du lac.
  • Différentes campagnes de sensibilisation ont été effectuées afin d’informer les acteurs du milieu sur les bonnes pratiques dans le bassin versant du lac (riverains, agriculteurs, forestiers, plaisanciers).
  • La municipalité a adopté des bonnes pratiques pour limiter l’érosion lors des travaux de voirie.
  • En 2010, un diagnostic de lac a été établi par le RAPPEL (rapport SAGE, disponible pour consultation sur notre site internet), des recommandations d’actions à poser avaient été mentionnées et ont été faites.
  • La caractérisation du littoral du lac avec un rapport de situation (rapport disponible sur notre site internet) ont été faits sur l’envasement du lac et les plantes aquatiques présentes dans le lac.
  • Mise en place d’un comité consultatif en environnement (CCE) en 2015